Le cadeau empoisonné du Conseil d'Etat genevois

Mardi 22 Mai 2012

Le cadeau empoisonné du Conseil d'Etat genevois
22.12.2011
La nouvelle n’a pas été vraiment une surprise mais elle marque un tournant dans la politique du canton de Genève vis-à-vis des travailleurs frontaliers. Elle pourrait aussi, dans l’avenir, entacher les relations entre le canton et ses voisins français.

Le conseiller d’Etat François Longchamp a annoncé qu’il étendait la notion de préférence aux chômeurs locaux à l’ensemble des établissements publics du canton et non plus seulement au petit Etat qui regroupe principalement l’administration.

Pour être clair, tous les établissements publics, c'est-à-dire les hôpitaux, les transports publics … devront préalablement à toute embauche vérifier qu’aucun chômeur local ne peut exercer cet emploi. T
oute demande d’autorisation frontalière devra obligatoirement passer devant une commission. Une commission à laquelle les syndicats ont refusé de participer.
La Suisse a voté des accords avec l’Union européenne qui lui apportent de nombreux avantages. La seule contre partie imposée par l’Union a été la libre circulation des personnes.
En violant délibérément ce principe, Genève veut le beurre et l’argent du beurre.
Par ailleurs le canton ne tient pas ses engagements en matière de construction de logements et continue à favoriser l’implantation de ses ressortissants en France voisine.
Tous ces éléments créent un sentiment de malaise qui ne nous présage rien de bons pour 2012. Les tensions n’ont pas fini de se tendre.
Nous sommes bien loin des grands projets d’agglomération transfrontalière !

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