
Le franc fort ne peut pas justifier une diminution des salaires des frontaliers. Il peut encore moins permettre à une entreprise de licencier ses collaborateurs frontaliers ayant refusé de se soumettre à une telle mesure.
C’est ce qui a été prononcé par un tribunal bâlois suite à la plainte déposée par six employés frontaliers de la société Stöcklin Logistik, sise à Aesch (BL).
Le Groupement transfrontalier européen se réjouit de ce jugement, qui dénonce clairement la pratique de la baisse des salaires des frontaliers comme étant contraire au principe de libre circulation des personnes.