Hard skills vs soft skills

Hard skills

Ce sont les compétences techniques : le cœur de votre métier.

Pendant de nombreuses années, les entreprises recrutaient sur ces compétences techniques : « Le candidat est-il capable d’effectuer telle tâche, ou telle action ? ».

C’est votre savoir-faire, votre expertise : la compétence se réalise dans l’action. C’est la mobilisation de vos ressources, dans une situation, un contexte professionnel. C’est le savoir-agir.

Soft skills

Si l’on traduit ces termes anglophones, on obtient les « compétences douces ». On parlera plutôt de compétences comportementales, autrement dit vos qualités humaines et personnelles, vos valeurs.

Elles s’acquièrent et se développent par le biais de l’expérience de la VIE personnelle et professionnelle, par conséquent elles sont transversales et transférables. Et ces compétences-là ne se périment dans le temps.

C’est notre façon de penser, d’agir et de communiquer.

MARCHE DE L’EMPLOI 

POINT DE VUE ENTREPRISE

Le marché de l’emploi étant devenu très concurrentiel, les compétences techniques aujourd’hui ne suffisent plus pour différencier les candidats. Les entreprises ont besoin d’autres éléments pour dénicher de nouveaux talents. Par conséquent, les soft skills deviennent des critères de sélection à l’embauche.
C’est pourquoi les recruteurs doivent tenir compte du comportement des candidats et de leurs collaborateurs déjà en poste. Cela participe indirectement au bon développement de l’entreprise, et améliore considérablement le bien-être de tous les salariés.

Certaines études montrent que 1/3 des recrutements échouent la première année. Il faut donc recommencer le processus de recrutement, ce qui coûte cher, demande du temps et de l’énergie.

Et si les recruteurs s’appuyaient davantage sur les soft skills pour embaucher efficacement et durablement ?

Le recruteur devra alors chercher avant tout une personne et pas uniquement un CV.

Par conséquent, ces soft skills jouent un rôle crucial pour assurer la cohésion au sein des équipes, renforcer la culture de l’entreprise, et in fine retenir les talents.

POINT DE VUE CANDIDAT 

Une classification reprise par l’OCDE regroupant les compétences du 21ième siècle affiche les fameux 4 C : esprit Critique, Créativité, Communication, et Collaboration.

Pour un candidat, il faudra donc apprendre à définir ses soft skills, et cela va permettre au recruteur de l’évaluer parmi les autres candidatures et surtout vérifier s’il correspond aux valeurs de l’entreprise, s’il sera capable de s’adapter aux exigences du poste et aux équipes.

En effet les métiers changent, évoluent rapidement, et les candidats pour sortir du lot dans cet univers de marché du travail de plus en plus technologiques, devront dévoiler aussi leurs soft skills, leur personnalité, car elles sont complémentaires aux hard skills.

Le profil idéal serait bien évidemment l’union des compétences techniques aux compétences sociales.
« Un expert dans son domaine ne saura réussir pleinement son travail sans soft skills. »

Un recruteur ne recherche plus un simple technicien, brillant dans son domaine : il devra aussi savoir s’adapter, être flexible, collaborer, avoir l’esprit d’équipe, gérer son temps, être rigoureux et curieux, par exemple. Ces qualités appartiennent au candidat, ce sont aussi ces différents points qui lui permettront de rebondir, d’accéder à de nouvelles opportunités, de se reconvertir ou tout simplement de sécuriser son emploi.

CONCLUSION

Nombreux sont les outils pour identifier vos soft skills. Nombreux sont les professionnels à avoir écrit sur ce sujet. Mais la meilleure façon de développer ses qualités ou compétences sociales, c’est l’expérience de la VIE au travail, en famille, avec les amis, au travers de la culture, dans le sport lors de moments de joie et de bonheur, mais aussi lors d’évènements plus difficiles.