Début juillet, la Suisse avait demandé à l’UE d’accepter une révision de l'accord sur la libre circulation des personnes. Cette demande faisait suite à l'initiative sur l'immigration de masse acceptée par le peuple suisse, le 9 février dernier.
Tous les pays membres de l’UE ont refusé de prendre la demande de la
Suisse en considération. Pour Bruxelles, « renégocier l'accord en vue
d'introduire des limites quantitatives et des quotas, y compris la
préférence nationale en faveur des citoyens suisses, constitue une
contradiction fondamentale de l'ALCP », explique Catherine Ashton, Haute
Représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de
sécurité.
Le Groupement transfrontalier européen continue à
rester vigilant et vous tiendra informés sur l’évolution de ce dossier,
qui pourrait être lourd de conséquences pour les travailleurs
frontaliers.