Chronique historique en ce début d’automne avec le héros suisse et pour une fois, il ne s’agit pas de Roger Federer ! Héros suisse par excellence dont on peut retrouver l’effigie un peu partout, y compris sur les anciennes pièces de cinq francs.
Il s’agit bien sûr de Guillaume Tell. Pour ceux qui l’auraient oublié la légende veut que, au 14ème siècle dans le canton d’Uri, au centre de la Suisse, le bailli Hermann Gessler était un dur. Il avait fait installer sur la place de la ville son chapeau au bout d’un mât et chacun devait le saluer. Guillaume Tell était passé plusieurs fois devant le chapeau en refusant de saluer. Ce qui lui valut quelques soucis !
Le bailli apprenant ce refus obligea Guillaume Tell à tirer sur une pomme placée sur la tête de son fils. Fin arbalétrier, Tell réussit ce tir et sauva sa vie et celle de son fils. Mais, notre héros avait caché une deuxième flèche dans sa chemise. A la question du bailli lui demandant à quoi aurait pu servir ce second trait, Guillaume Tell lui répondit qu’elle lui aurait alors été destinée ! Une réponse qui provoqua la colère du bailli qui décida de les enfermer dans une prison au centre d’un lac. Echappant de justesse à cet exil, Guillaume Tell revint et tua le bailli d’une flèche en plein cœur. Suite à cet exploit et durant des siècles, Guillaume Tell est devenu le héros de nos voisins. Il illustre le petit contre le grand, celui qui refuse de se plier et réussit à mettre à terre le méchant. Bref, une vraie légende devenue un mythe. Pour beaucoup de Suisses, il représente aussi l’unification du pays. Quant à savoir si Guillaume Tell a vraiment existé, il s’agit d’une autre affaire. Mais après tout, ce qui compte c’est bien la légende qui a fait rêver tous les petits Helvètes !
Et pour ceux qui doutent, sachez qu’il apparaît dans la bande dessinée, Astérix chez les Helvètes, si ça ce n’est pas une preuve !