23/10/2017
La nouvelle est passée totalement inaperçue de ce côté de la frontière et pourtant, elle pourrait intéresser beaucoup de haut-savoyards : la Suisse ou plutôt le Canton du Valais a confirmé sa volonté d’organiser les Jeux Olympiques d’hiver en 2026.
Pour être un peu plus clair, le Conseil Fédéral apporte son soutien à la candidature officielle de la ville de Sion. Un soutien politique et financier puisqu’il s’engage à apporter une contribution à hauteur de un milliard de francs.
Le projet, porté principalement par la capitale du Valais, Sion, et trois autres cantons se veut évidemment écologique, utilisant, pour sa plus grande part ; des structures existantes et sans dépassement de budget ! Jusque-là on pourrait croire à une copie de la candidature de la ville de Paris.
L’heure est au projet raisonnable et, en la matière, la Suisse paraît plutôt bien placée. La différence va plutôt se faire sur l’acceptation populaire du projet. Car, comme en France où en Haute-Savoie, pour ceux qui se souviennent de la candidature d’Annecy, il y a des opposants. Les Verts helvètes ne sont guère enthousiasmés par l’idée.
Mais comme toujours, nos voisins ont une réponse démocratique au projet. Avant de le pousser plus avant, le peuple va voter. Pour être précis, les Valaisans sont appelés aux urnes le 10 juin prochain pour dire si oui ou non ils sont prêts à organiser les jeux. Une réflexion est même en cours pour savoir si une votation nationale ne serait pas souhaitable. Si le Oui l’emporte, ce qu’évidemment les organisateurs espèrent, alors les opposants accepteront le résultat et la candidature pourra se développer en toute quiétude.
Les initiants de cette candidature sont très optimistes sur le soutien populaire, comme le sont ceux de Paris. La différence étant que, eux pourront le vérifier et couper court ensuite à toute critique. Quant à nous, Hauts-Savoyards, même si nous ne votons pas, nous serons sans doute beaucoup à être très heureux de cette opportunité d’assister à des jeux à quelques kilomètres de chez nous !
Rédigé par Jean-François Besson, Secrétaire général du GTE, et publié sur le Dauphiné Libéré. #LaChroniqueDuFrontalier.